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Voyager au Caire, pour découvrir le pays des Pharaons

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Voyager au Caire, pour découvrir le pays des Pharaons

Al-Qahirah, la Victorieuse, s’est construite au Xe siècle. C’est une mégalopole aux mille visages : les îles résidentielles de Gezira et Roda au milieu du Nil, la splendeur de la grande mosquée al-Azhar qui abrite une université de renom, les quartiers de Khan et de Khalili où pullulent bars à chicha et narguilé, l’opéra Khédival du Caire et la bruyante place Tahrir. Un séjour dans la capitale égyptienne est motivé par l’importance de son patrimoine archéologique, mais aussi par ses nombreux mythes et légendes.

Pyramides majestueuses

L’Égypte est un musée à ciel ouvert fréquenté chaque année par plus de vingt millions de personnes. Découvrez avec voyageva.com les sites archéologiques incontournables du pays. Localisé sur la rive gauche du Nil à une dizaine de minutes du cœur de la capitale, le complexe pyramidal de Gizeh est classé au patrimoine mondial de l’humanité. Construites en 2 500 avant J.-C., les trois pyramides de Khéops, Khephren et Mykérinos sont les seules merveilles antiques préservées de la destruction. Sur le plateau de Dachour reposent les pyramides de Snéfrou qui surplombent la vallée du Nil et où reposent les pharaons des XIIe et XIIIe dynasties. La nécropole du plateau de Saqqarah s’étire tout le long du désert avec ses innombrables mastabas (tombeaux). L’architecte du nom d’Imhotep est à l’origine de la pyramide à degrés de Djoser, environ 2 700 ans avant J.-C. Ce qui devait être un simple mastaba est devenu la première pyramide d’Égypte après rajout d’étages.

Sur les traces de Saladin

La citadelle du Caire a été construite par Saladin, premier vizir de la dynastie ayyoubide au XIIe siècle et vainqueur des croisades à Jérusalem. Perchée sur les hauteurs du Caire, la citadelle a été développée par les dynasties qui se sont succédé à la tête de l’Égypte du XIIe au XIXe siècle. À l’intérieur, la mosquée Al Nasir Mohammed Ibn Qalaoun a été construite il y a 800 ans par le sultan mamelouk. Depuis la seconde mosquée de style ottoman baroque est celle bâtie par Méhémet Ali au XIXe siècle en surplomb du Caire,  la vue sur la ville et les pyramides de Gizeh au loin est à couper le souffle. La citadelle abrite aussi le palais des Bijoux, reconverti en musée national de la police. Le palais-harem de Méhémet Ali a été érigé près de la porte Al-Qullah.

L’incontournable musée du Caire

Avec ses 160 000 pièces éparpillées dans une centaine de salles, le musée du Caire est le plus important musée consacré à l’Égypte antique. Construit par un architecte français en 1902 sur la place Tahrir, le musée renferme notamment le trésor de Toutânkhamon et sa valse d’objets exposés : sarcophages, peintures murales, stèles, statues et armes. Les autres pièces importantes des collections sont la momie de Ramses II et les superbes statues : le scribe assis et son étonnant regard qui paraît vivant, les statues de Rahotep et de son épouse Nofert en calcaire peint, les statues colossales d’Akhenaton et la statue du maire du village.

Le quartier historique de Misr el-Qadima

Le quartier copte est le plus ancien du Caire. Les Romains y ont bâti la forteresse de Babylone. La synagogue Ben Ezra construite au XIIe siècle est un chef-d’œuvre architectural qui mélange ornements juifs, arabesques maures et architecture chrétienne. L’édifice religieux représente le lieu où la sœur du Pharaon aurait trouvé Moïse sur le Nil. L’église suspendue Sainte-Marie est construite sur une ancienne forteresse romaine. Elle est la plus belle des églises coptes en Égypte. Bâtie vers la fin du IVe siècle, l’église Saint-Serge surplombe une crypte où la Sainte Famille se serait réfugiée lors de son exil en Égypte.

Les souks

La porte Bab el-Zoueila permet d’accéder au souk Khan Al-Kalili en sortant de la citadelle. Un charmant petit marché couvert typique se situe juste en face de la porte. La vue est exceptionnelle du haut des tours de la mosquée Mouayyad voisine : marché à ciel ouvert aux ruelles étroites et le « Khân » qui est la retranscription du bazar turc de l’époque ottomane. Établi au XIXe siècle, le marché est délimité par la rue d’Al-Azhar au sud et par le marché de Muski à l’ouest. Le long de ses passages se pressent artisans, orfèvres, vendeurs d’épices et de parfums. Près du quartier copte se trouve le Souk Fustat, beaucoup plus structuré avec des arcades sous lesquelles l’on retrouve de petites boutiques artisanales.

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